PARIS - ROUBAIX
 
 
Albert Bouvet le dit : "Il se pourrait queè Paris-Roubaix soit apocalyptique. Avec de la pluie sans discontinuité." Le père du nouveau tracé ne mâche pas ses mots. Et autour du personnage à qui un jour Jacques Goddet lança «Monsieur Bouvet sauvez-moi Paris-Roubaix ! », les visages laissent une belle inquiétude. Outre Frédéric Guesdon, le superbe vainqueur de l'an passé, Jacky Durand reste l'une des grandes chances du grand Ouest. Le Mayennais est en forme. On l'a vu sur le Tour des Flandres,  le Grand Prix E3 et la Flèche Brabançonne, ces trois épreuves gagnées par le même Museeuw. «Depuis un certain temps jeretrouve un joli coup de

pédale. Je crois que je suis dans une excellente condition. Au sein de l'équipe Casino j'ai eu loisir de préparer Paris-Roubaix. » L'ex-vainqueur du Tour des Flandres, en 1992, trouve paradoxal que les médias font de lui un des plus sérieux outsiders de la
« Pascale »alors que contrairement à la plupart de ses coéquipiers il n'a pas encore levé les bras cette année. " Je suis désormais philosophe, dit le gentil coureur de Ballots, ce doit être l'âge. Mais la trentaine n'a jamais été un handicap sur ce genre d'épreuve." Quant au temps pourri annoncé, cela ne me perturbe pas outre-mesure…Cet après-midi, à l'approche de la Drêve des Boules d'Hérin, le nom autrement plus paradisiaque de la tranchée d'Arenberg, la présence de Jacky Durand aux côtés des ténors ne serait pas une réelle surprise.
 

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