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Jacky commence le nouveau millénaire sous les couleurs de la Française des Jeux, aux côté de Frédéric Guesdon, Christophe Mengin, Yvon Ledanois, Jimmy Casper, Frank Perque, Nicolas Vogondy, Nicolas Fritsch, Emmanuel Magnien, Jean Patrick Nazon, Sandy Casar, Thomas Bodo, Régis Lhuillier, Patrick D’Hont (Belge), Grzegorz Gwiazdowski (Polonais), Bradley Mac Gee (Australien), Sven Montgomery (Suisse), et de Daniel Schnider (Suisse). Il est encadré par Marc et Yvon Madiot, Martial Gayant et Frank Pineau.
Jacky a passé le mois de janvier en stage à Hyères, et continue à pédaler en février, son actualité est à consulter ici... Les premières courses s'enchaînent (notamment en Belgique au Het Volk), les premiers résultats s'affichent, et on attend Jacky notamment au Paris-Nice. Et au moment où se profile le Paris-Roubaix, l'Equipe s'offre un long entretien avec lui.... mais Jacky Durand ne reste jamais sur un échec, il le prouve en livrant attaque sur attaque dans toutes ses courses, et ça paie enfin puisqu'il remporte le 18ème Tro Bro Leon entre l'Aber Wra'ch et Lannilis, après une longue échappée. Désormais Jacky chasse sur les terres du Dauphiné Libéré afin de parfaire sa condition physique avant le départ du Tour sans se laisser démoraliser par une mauvaise chute qui lui a déboîté l'épaule entre le Championnat de France de contre-la-montre et le championnat de France ...
Durant tout le Tour de France, vous avez eu le plaisir de le retrouver quotidiennement sur le site www.letour.fr, où il commentait l'étape du jour.
Dans la foulée, ente deux critériums, Jacky s'offre la course annuellement organisée par l'hippodrome du Lion d'Angers qui oppose un cycliste à un cheval. Et bien-sûr, Jacky a révélé qu'il était de bonne race... dernier exploit : 2° au Circuit Franco-Belge, derrière Chris Peers. Jacky termine sa saison comme il l'avait commencée : en beauté, avec une course de fond aux côtés de Richard Virenque, le seul à pouvoir le priver d'un deuxième Paris-Tours. Et avant de partir en Nouvelle-Calédonie pour des congés annuels bien mérités, Jacky s'offre "sa" course, la Jacky Durand VTT, en équipe avec son cousin Philippe Fournier...

 
L'EFFECTIF : 
18 coureurs : Thomas Bodo ( 20 ans), Sandy Casar (21 ans), Jimmy Casper (22 ans), Patrick D'Hont (BEL, 25 ans), Jacky Durand (33 ans), Nicolas Fritsch (22 ans), Frédéric Guesdon (29 ans), Grzegorz Gwiazdowski (POL, 26 ans), Yvon Ledanois (31 ans), Régis Lhuillier (20 ans), Bradley McGee (24 ans), Emmanuel Magnien (29 ans), Christophe Mengin (32 ans), Sven Montgomery (SUI, 24 ans), Jean-Patrick Nazon (23 ans), Franck Perque (26 ans), Daniel Schnider (SUI, 27 ans), Nicolas Vogondy (23 ans). 

LES MOUVEMENTS : 
Départs : Stéphane Heulot, Xavier Jan et Cyril Saugrain (BigMat Auber 93), Lars Michaelsen et Frank Hoj (DAN, Team Coast), Jean-Michel Tessier (Cofidis), Fabrizio Guidi (ITA, Mercury-Viatel). Arrivées : Jacky Durand (Lotto), Thomas Bodo (Élite 2, O. Grande-Synthe), Régis Lhuillier (Élite 2, EC Toul). 

L'ENCADREMENT : 
Manager général et directeur sportif : Marc Madiot ; directeurs sportifs adjoints : Yvon Madiot, Martial Gayant et Franck Pineau ; médecins : Gérard Guillaume et Fabio Bartalucci ; entraîneur : Frédéric Grappe ; kinésithérapeutes : Stéphane Azzolin, Frédéric Bourdon et Pierre Rade ; assistants : Jeff D'Hont, Patrick Gagnier et Yann Daireaux ; mécaniciens : Patrick Janin, Jacques Marget, Cédric Marget, Christian Lhost et Patrick Jean. Responsable administratif et marketing : David Le Bourdiec ; coordinateur logistique : Fabrice Vanoli ; assistance logistique : Josiane Trocmé. 

LE MATÉRIEL : 
Cycles : Gitane ; groupe, pédales, chaussures et vêtements : Shimano ; pneus : Michelin ; tubes : Colombus ; jantes : Ambrosio ; selles : Selle Italia ; potences et cintres : Cinelli ; guidoline : Vuelta ; rayons : ACI ; bidons et porte-bidons : Élite ; casques : Selev ; cardio-fréquencemètres : Polar ; produits de massage : Sports Akileïne. 

LE BUDGET : 
26 MF 

LE PROGRAMME :
Un seul grand Tour, le Tour de France naturellement, si l'équipe, classée en 2e Division, parvient à obtenir une invitation (ce qui ne semble faire guère de doute). Jusqu'en mars, le programme de la FDJ sera franco-italien (Tour de la Riviera Ligure et Tirreno-Adriatico de l'autre côté des Alpes). Cependant, comme à l'accoutumée, l'épine dorsale du calendrier de la « FDJ » sera hexagonale, avec Paris-Nice, les Quatre Jours de Dunkerque, le GP du Midi libre, le critérium du Dauphiné libéré, la Route du Sud, et la totalité des épreuves comptant pour la Coupe de France. Son statut de GS 2 ne permettra pas à l'équipe de participer à l'ensemble des courses de la Coupe du monde : elle aura cependant accès à Paris-Roubaix et Paris-Tours, les manches françaises, et est candidate pour le Tour des Flandres. 

LES COURSES 
(programme de l'équipe)
 
 

Marc Madiot veut que l'enthousiasme et le dynamisme animent ses coureurs, dont la moitié n'a pas 25 ans. Pour cela, il compte beaucoup sur l'état d'esprit de sa nouvelle recrue, Jacky Durand, le plus âgé du groupe. Ses premiers mots sont : « J'ai faim de vélo. » Et ils résument le personnage qui n'a pourtant pas eu que du bonheur dans son sport ces dernières années. Une nouvelle saison s'annonce, durant laquelle le sponsor de Marc Madiot, la Française des Jeux, se prononcera sur son avenir dans le cyclisme. Dans trois semaines, c'est Bessèges, avec son peloton en jambières, coureurs emmitouflés dans leurs gants d'hiver, coiffés d'un bonnet de laine et, dans cette perspective de rentrée prochaine, l'excitation monte chez le Mayennais : « On a deux jeunes sprinters en France, Casper et Nazon, et ils sont chez moi, se félicite-t-il. Ce sont des atouts dont je compte me servir dès le mois de février. Vous n'allez pas reconnaître Casper (il dit cela parce que son coureur a été inexistant l'an dernier), il va faire « tilt » d'entrée ! » Madiot, lui, n'a pas changé et, franchement, c'est tant mieux, parce qu'on l'aime tel qu'il est, avec ses écarts de langage le distinguant des affairistes du vélo, lorsqu'il dit vouloir auprès de lui des « mecs qui bandent » ; et quand son discours emprunte des mots choisis et connus de longue date : enthousiasme, jeunesse, travail, dynamisme et émotion. À une exception toutefois : « Je ne dis plus : faire le métier parce que, maintenant, c'est synonyme de dopage. Mais on se trompe : dans la terminologie cycliste, faire le métier, c'est bien s'entraîner, être sérieux, se reposer... » Faire le métier, c'est évidemment ce qu'il attend de ses coureurs, dont la moitié n'a pas 25 ans, un rajeunissement né d'une volonté de sa part, pour que son équipe « (lui) ressemble », qu'elle soit « plus (son) enfant » que ses devancières, malgré sa descente en 2e Division, faute d'un total suffisant de points UCI : « Mais les points, je m'en fous ! répète-t-il. Ils étaient indispensables lorsque nous avons monté l'équipe en 1997. Or, aujourd'hui, ils n'entrent pas dans la philosophie du sponsor. Je préfère prendre des coureurs au berceau ou presque. Car je sais que j'aurai plus d'influence sur eux que des mecs qui ont 500 ou 1 000 points, et que je pourrai maîtriser plus de choses à tous les niveaux. J'ai vécu l'inverse : on me rigolait au nez quand je disais qu'il fallait faire sept heures d'entraînement. Le cyclisme avait changé et j'étais un vieux con. Là, je vais davantage me faire plaisir. »

Et il ne veut surtout pas que ses coureurs partent en victimes expiatoires sous prétexte que le dopage est toujours une réalité dans le peloton. « Sur le vélo, il faut aller au charbon et ne pas s'arrêter devant le mur des lamentations. Humainement, je veux que les mecs prennent leur pied, sans se poser 25 000 questions, sans toujours parler du dopage, parce que ce ne sont ni eux ni moi qui pouvons régler les problèmes du vélo. » L'ancien double vainqueur de Paris-Roubaix rappelle que la Française des Jeux reste toutefois « très prudente par rapport à la réalisation de la performance » (il veut parler de la manière avec laquelle elle est obtenue), et qu'il a donc le privilège, par rapport à d'autres directeurs sportifs, de ne pas être soumis à une obligation de résultats. Cependant, promet-il, « si je ne croyais pas mes coureurs capables de gagner des courses, si j'avais ce doute, je n'aurais plus qu'à déchirer ma licence et reprendre un bar ou une boîte de nuit ». Naturellement, Madiot compte sur Jacky Durand, bientôt 34 ans, un « pays » (« du CC Renazé comme moi ») pour dynamiser son groupe, d'où sept coureurs ont disparu. « Jacky a un vécu, un palmarès (*) qui font qu'il sera forcément regardé avec des yeux admiratifs ; il mouille le maillot, c'est un rassembleur. Lui et ma vieille garde (il pense aux Guesdon, Mengin...) auront un rôle de guide auprès des jeunes. Il faut revenir aux racines de ce sport, je veux dire par là que lorsqu'il faudra faire sept heures de selle, ça ne sera pas cinq, et les anciens devront l'expliquer aux néopros. » Pour apporter de la bonne humeur et de l'allant, le nom de Martial Gayant, ex-directeur sportif de Saint-Quentin-Oktos, n'est pas une mauvaise pioche non plus. « Tous les deux, on est sortis du même moule, nous sommes nés chez Renault (ils ont été coéquipiers pendant neuf années, de 1982 à 1990). « La Gaille » se crachait dans les pognes, ce n'était pas un fainéant. Franck Pineau (autre directeur sportif adjoint) n'était pas un grand coureur, mais il se faisait mal aux crayons lui aussi. » On le voit, Madiot est prêt à mourir avec ses idées (mais le plus tard sera le mieux) où pointent l'amitié et la solidarité. À ce propos, il cite Durand : « Quand on descend du vélo, on boit un coup ensemble, et, le lendemain, on refait du vélo. » Il s'était réjoui de l'ambiance qui avait régné pendant le stage de La Baule, en décembre, où, « dans chaque village traversé, les gars faisaient les pancartes » (de petits sprints ou des attaques jusqu'au panneau annonçant l'entrée dans l'agglomération) sur le thème d'un jeu entre camarades. Il ne reste plus qu'à appliquer tout cela en course : « Je sais qu'on va prendre des branlées, mais je sais aussi qu'il y a des jours où on pourra s'exprimer, et je veux leur donner cette chance. »

(*) Avec le Tour des Flandres (1992), Paris-Tours (1998), deux titres nationaux (1993 et 1994), et trois victoires d'étape dans le Tour, Durand possède, après Jalabert, le plus beau palmarès des coureurs français en activité. 

L'Equipe du 18 janvier 2001 Par Jean-Luc GATELLIER 

Les résultats de ce début de saison :

• 7 octobre : Paris Tours : 98 à 1'52 derrière Virenque, mais 230 kilomètres d'échappée en sa compagnie, et Jacky n'a été péniblement lâché qu'à 7 km de l'arrivée.
lundi 8 octobre 2001, l'Equipe
• 27-30 septembre : Circuit Franco-Belge : 2° !
• 15 septembre 2001 : Paris-Bruxelles : abandon, mais une photo (merci à Marie-Aline) :

• 2 septembre 2001 Plouay (il termine à 2'40 du premier, dans le début du peloton, mais il s'est encore bien illustré :



• 15 août 2001 : victoire de la course contre un cheval (cette année : Gahija du Lupin)
• Du 7 au 29 juillet... Tour de France
• Le 1er juillet : Championnat de France sur route : 31°
• Le 28 juin : Championnat de France contre la montre : 12°
• Le 4 juin : abandon au G.P. de Villers-Cotterêts
• Le 3 juin 2001 : vainqueur du Tro Bro Leon ! (voir ici)
• Du 18 au 20 mai : Tour de Picardie : 15°, c'est sa meilleure place de la saison
• Du 8 au 13 mai : 4 Jours de Dunkerque

Deux étapes le 13 mai, à noter : une belle 4° place au contre-la-montre, et encore des tentatives de sortie l'après-midi.


Le 11 mai, encore une tentative d'échappée avortée une dizaine de kilomètres avant l'arrivée, après plus de 190 km en tête...


Sur sportofm.com : Increvable Durand (http://www.sportofm.com/redactionnel/lecture_doc.asp?idDoc=9671 )

Le Mayennais Jacky Durand est intarissable. A 34 ans, le baroudeur de la Française des Jeux a été le grand animateur de la 2° étape des Quatre Jours de Dunkerque.
Echappé pendant 70 kilomètres à partir du km 0, le vainqueur du Tour des Flandres 1992 a franchi en tête les 4 secteurs pavés de la journée. Repris dans l'ultime portion, Durand est ensuite rentré dans le rang, mais quelle santé !
Handicapé par une blessure lors de la campagne des classiques, le champion de France 1993 et 1994 prépare désormais le Tour de France. Qu'on se le dise, « Jacky l'Attaquant » a encore faim.

par Frédéric Adam


Lu dans L'Equipe du 10 mai 2001 :

Durand se fait plaisir
Hier, dans cet exercice bien particulier de la traversée des secteurs pavés, Jacky Durand a fait son numéro. Parti seul dès le premier secteur, le baroudeur de la Française des Jeux s'est offert 70 kilomètres d'échappée avant d'être rejoint à la sortie de la cinquième zone et après avoir compté jusqu'à cinq minutes d'avance sur le peloton. "Comme je n'avais pas pu le faire cette année à Paris-Roubaix, je me suis fait plaisir aujourd'hui, commente le Mayennais, mais je ne me suis pas fait beaucoup d'illusions."

• Du 26 avril au 1 mai : Circuit des Mines (une 4° place en étape et une troisième en contre-la-montre, deux victoires d'étapes pour Patrick d'Hondt avec sa 2° place, et une victoire d'étape pour Jimmy Casper)
• Le 15 avril : Paris Roubaix (abandon après Wallers-Aremberg)
• Le 13 avril : Circuit de la Sarthe : abandon, mais il a remporté le prix de la ...

• Le 8 avril : abandon au Tour des Flandres
• Le 6 avril : Route Adélie
• Le 1er avril, La Flèche Brabançonne (Belgique) : idem, mais Jacky dit que la douleur se fait moins vive et que ses sensations reviennent...
• Le 31 mars, G.P.E3 : suite à son accident de mercredi28 mars (percuté par une portière de voiture à l'entraînement, Jacky n'a pas terminé l'épreuve.

Paris-Nice ...

• Le 4 Mars : Aix en Provence (critérium) (8°) 

merci à Philippe de Vélopalmarès

• Le 3 Mars : Het Volk (Belgique) (abandon) mais des envoyés spéciaux ont obtenu cette photo :

(retrouvez-en encore d'autres sur : http://www.jacky-durand.de
• Le 25 Février : GP Haribo 
• Du 20 au 24 Février : Ligure (Italie)

• Du 07 au 11 Février : Etoile de Bessèges (92°)

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en guise de conclusion